Tous les parents veulent mettre leurs enfants à l’abri du besoin, au cas où ils ne puissent pas les accompagner assez longtemps. Si tel est votre cas, vous vous demandez peut-être comment protéger votre descendance, que ce soit pour financer des études, un premier logement, ou même les différents besoins quotidiens qui suivent une prise d’indépendance. Sachez qu’à ce titre, vous pouvez prévoir plusieurs cas de figure, à commencer par le capital financier et le capital immobilier.
Pour vous aider à y voir plus clair, faisons un tour d’horizon des différents choix qui s’offrent à vous en matière de protection d’enfants.
Transmettre un capital financier à ses enfants
Le plus simple à mettre en place reste évidemment le capital financier, puisque celui-ci peut se transmettre par différents moyens.
En premier lieu, la protection de vos enfants peut se faire par le biais d’un livret ou d’un plan d’épargne. Bien qu’il s’agisse de deux méthodes traditionnelles et peu rentables, ce sont aussi et surtout les plus sûres et les plus rapides à mettre en œuvre. D’ailleurs, de nombreux parents ouvrent un plan épargne logement pour leurs enfants, afin que ces derniers puissent financer plus facilement leur futur crédit immobilier.
Le contrat d’assurance vie reste aussi une excellente alternative, très sollicitée de la part des Français. Non seulement il permet de constituer et de faire fructifier une épargne, mais en plus, il facilite les contours de la transmission du patrimoine.
Transmettre un capital immobilier à ses enfants
Si vous possédez un bien immobilier, vous pouvez évidemment transmettre celui-ci à vos enfants après votre décès. Pour cela, vous avez là encore différentes solutions.
D’une part, vous pouvez opter pour le démembrement de propriété, une alternative qui s’apparente à la donation. De votre vivant, vous donnez la nue-propriété dudit bien à votre enfant (ou vos enfants le cas échéant), tout en conservant l’usufruit du logement si vous y vivez, ou en percevant les loyers si vous le louez.
D’autre part, la création d’une SCI, société civile immobilière, peut aussi vous permettre de transmettre votre patrimoine dans de bonnes conditions. En effet, au-delà du cadre de gestion apporté par l’entreprise, celle-ci entraîne surtout des impôts de succession bien moins élevés, puisqu’ils ne se basent que sur la valeur de la société. Ainsi, pour un bien d’une valeur de 100 000 euros, attaché à un prêt immobilier dont le capital restant dû est de 95 000 euros, la valeur de la société n’est que de 5000 euros.